Debout les morts

Publié le par RR

avant de partir en vacances ce très cher Jacques Tillier, à la plume si alerte, nous livre son dernier édito, avant la rentrée, dans le CLICANOO, .

En soutien  aux appels au maintien du kaléidoscope d'idées sur les ondes de France Inter

.
Debout les morts

de Jacques Tillier [1er juillet 2006 - 08h05]

extrait:

"...avant la rentrée prochaine, je souhaiterais, mesdames messieurs, vous sensibiliser une fois encore aux coups de sabre à canne balancés sournoisement ici et là par des politicards locaux ou nationaux histoire de trancher définitivement les rares paires de couilles qui dépassent encore des rangs de ceux qui font la presse, qui vous donnent la liberté, le plaisir de lire ou d’écouter et plus rarement, je vous le concède, de regarder, vu que le petit écran n’est qu’un moyen supplémentaire, sous couvert de nous divertir, d’abrutir le peuple, de l’asservir, rarement celui de l’informer.


Vous êtes assez nombreux, je le sais, à vous brancher aux environs de 19 ou 20 h, tout dépend du décalage, sur France Inter histoire de capter l’émission du camarade confrère Daniel Mermet "Là bas si j’y suis". Même s’il m’arrive de ne partager ni la ligne éditoriale, ni le choix des témoignages, ni celui des sujets choisis, il faut savoir prendre cette émission du service public concoctée avec notre pognon comme un souffle de liberté rafraîchissant, indispensable, une barrière, un masque, un isolant, un bouclier thermique contre les Poivre d’Arvor de complaisance, la grande bourgeoisie friquée, les femmes à ministres, la femme d’un ex-ministre - Gaymard qui s’en va bosser chez les Américains - et bien évidemment les directeurs journaleux croupions de la presse nationale et régionale, dirigeants d’une presse écrite sous perfusion et oxygène, à l’agonie, qui dépérit, ou meurt, comme France-Soir et Libé, le souffle coupé à force de décennies de courbettes, de compromissions politico-financières et de papiers élitistes pour intellectuels et cultureux parisiens.

Parce que cette émission est fortement menacée d’extinction de voix sous la burka grillagée de rentrée tricotée par le nouveau président de Radio-France, un ancien inspecteur des finances, je vous invite rapidement à pétitionner façon de faire savoir à l’inspecteur Cluzel, c’est le nom du président de Radio-France, votre profond mécontentement même si vous êtes comme lui et pas comme Daniel Mermet, de "droite, catholique et libéral", ce qui n’est pas nécessairement une tare, quoique libéral... Du coup, je profite de l’occasion pour prolonger le sujet sur le directeur de la rédaction du fleuron de la presse politico people, Paris-Match, Alain Génestar, pourtant pas un violent de la plume, lequel vient de se faire virer du groupe Hachette par son jeune patron, Lagardère, pour avoir placardé il y a un an et en une la photo de Cécilia Sarkozy en escapade aux Etats-Unis...

Preuve supplémentaire que, même couchés, les journalistes croupions peuvent réussir l’exploit de se faire botter le cul par les politiques sans que cela les redresse d’un centimètre. Bonne raison pour rester debout...."

http://www.clicanoo.com/edito.php?id_article=133296

http://www.clicanoo.com/

Où va France Inter ?


URGENT PETITION


Là-bas si j’y suis

http://petition.la-bas.org/

Publié dans Drakkar Bleu Noir

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Super ce que tu fais, je reviendrais.
Répondre